Banni

Moments clés

- Décès du père de Sheppard
- Découverte d'un programme de recherche secret sur les Réplicateurs

Références culturelles

Les Rois du patin (Blades of Glory) - « Then why's it called "Blades of Glory" ? » [Ronon Dex]
Terminator 2 / Le Seigneur des Anneaux - « That's not going to be easy. I mean, if this were the movies, we'd dip him into a vat of molten steel, or...a volcano. » [Lee]

Défauts visuels et incohérences

[31:20] - Lee mentionne qu'Ava Dixon est morte moins d'un an auparavant, alors que le dossier de cette dernière montre que son décès a eu lieu en 2005, soit deux ans auparavant.

Notes sur l'épisode

- Le Dr Rodney McKay dit qu'il doit réparer le générateur de champ électromagnétique de M7G-677, vu pour la première fois dans "La fin de l'innocence". C'est la deuxième fois qu'il est dit qu'il fonctionne mal. L'autre fois, c'était dans "Masse critique".
- Lorsque le Dr Bill Lee parle au lieutenant-colonel John Sheppard et à Ronon Dex de la manière de détruire le Réplicateur de Poole, il fait référence à Terminator 2 à propos de la fonte du T-1000, et même une autre référence au Seigneur des Anneaux, en leur donnant l'idée d'envoyer le Réplicateur "aux feux d'où il vient", une phrase connue prononcée dans le film.
- Dans une première version du scénario, le nom d'Ava Dixon était Ava Granger.
- La solution pour libérer Ava Dixon est très similaire à la façon dont ils ont "libéré" le personnage du holodeck James Moriarty dans l'épisode "Ship in a Bottle" de Star Trek : The Next Generation.
- Les articles vus sur le bureau d'Ava concernent l'obtention du prix Binder par le colonel Samantha Carter, sa démonstration de la technologie des hologrammes Chimère dans l'épisode "Morts ou vifs" de Stargate SG-1 et l'obtention par McKay d'une bourse de 600 000 dollars. Il y a aussi des photos de surveillance de Sheppard et Ronon dans "Programmation mortelle".
- La chanson thème des Réplicateurs à forme humaine dans cet épisode est une version modifiée du motif à deux notes entendu comme thème original des Réplicateurs dans Stargate SG-1.
- Une brève référence à "Une question d'éthique" est faite lorsque Sheppard et Ronon discutent de la façon dont Sheppard a mentionné qu'il avait une ex-femme. 
- Le point de vue de Dave Sheppard sur le départ de John rappelle la parabole biblique du fils prodigue dans laquelle, après le retour du frère cadet, le frère aîné laisse entendre qu'il ne mérite aucune récompense parce que Dave est resté et s'est occupé de leur père tandis que John est parti faire "Dieu sait quoi".
- Blades of Glory est un film comique de 2007 avec Will Ferrell et Jon Heder, sur deux adversaires masculins en patinage artistique.
- C'est le dernier des deux épisodes de Stargate Atlantis écrit par Joe Flanigan.
- Cet épisode est la première apparition de Dean Marshall en tant qu'agent Bates, depuis qu'il a été blessé par un Wraith dans "Assiégés 1ère partie". C'est aussi sa dernière apparition dans la série.
- Adrian Hein (le réplicateur de Poole) est en fait un cascadeur qui a été recruté pour ce rôle physiquement exigeant. Ironiquement, le coordinateur des cascades et chorégraphe des combats, James Bamford, a fini par réaliser la cascade la plus dangereuse pour le cascadeur, à savoir le saut de la grue.
- Kwesi Ameyaw (Sergent) a précédemment joué le rôle d'Olokun dans les épisodes "Sans issue 1ère et 2ème partie" de Stargate SG-1.
- Adrian Hein (Réplicateur de Poole) a joué le rôle d'un Jaffa dans l'épisode "Terre d'asile" de Stargate SG-1.

Secrets de tournage

- Sur son blog personnel, Joseph Mallozzi écrivit à propos de cet épisode : "Fouiller dans la backstory de Sheppard était l'une des choses sur notre liste de choses à faire au début de la saison, et l'idée de Joe nous donne le scénario parfait pour le faire." Il ajouta plus tard : "Nous cherchons toujours un titre pour l'histoire de Sheppard sur Terre que nous avons fini de briser hier. Pour ceux d'entre vous qui utilisent la biographie sur le site Web de SCI FI comme guide, sachez que la référence à son père étant un colonel de la guerre froide n'est pas canon. Je ne sais même pas d'où elle vient. Attendez-vous donc à un aperçu des relations passées de Shep à la fin de la quatrième saison." 

- Joseph Mallozzi révéla lors du panel Stargate Atlantis de la Comic-Con 2007 : "Nous faisons tourner la backstory de Sheppard, en particulier le fait que dans 'Derniers messages', il ne semblait pas vraiment avoir quelqu'un à l'extérieur. Et la question est : "Pourquoi ? Et nous avons prévu quelque chose de vraiment cool. ... Joe a trouvé un super tremplin pour l'histoire. Nous allons retourner sur Terre." 

- Dans le guide Stargate Atlantis : The official Companion, Sharon Gosling recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode : 

"Banni" est né d'un concept original présenté aux producteurs par la star de la série, Joe Flanigan, qui aimait l'idée de voir le personnage d'Atlantis dans un cadre terrestre. "Il avait proposé l'idée d'un Réplicateur sur Terre", explique Alan McCullough, qui a finalement écrit le scénario. "L'idée nous a plu et nous l'avons suivie. Nous essayions de faire tourner l'histoire, et depuis des années, les fans nous demandaient d'en savoir un peu plus sur l'histoire de John Sheppard. Nous connaissions beaucoup d'autres personnages, mais Sheppard était une énigme, alors nous avons pensé que nous pourrions peut-être l'associer à l'histoire. En premier lieu, le moyen le plus simple de le ramener sur Terre était un décès dans sa famille. Cela nous a semblé être une bonne occasion d'explorer un peu plus son histoire".

Bien que la mort du père de Sheppard ait constitué un excellent mécanisme d'intrigue pour ramener le personnage sur Terre, elle a également menacé de déséquilibrer le scénario de McCullough. "C'était un autre scénario difficile", déclare le scénariste. "Nous avons abordé des sujets nouveaux pour le personnage. Nous n'avions jamais vu Sheppard faire face à une perte - nous avions perdu Weir et d'autres personnages, mais il y avait quelque chose de très personnel dans le fait d'avoir un aperçu de sa vie. C'était un peu un défi d'écrire et de trouver le bon ton. La tendance était d'aller trop loin. Face à ce chagrin, combien en dirait-il et de quoi parlerait-il ? De plus, une fois que l'histoire du Réplicateur prend le dessus, elle est si puissante qu'elle détourne l'attention de l'autre histoire. Nous oublions presque la mort du père, parce que nous sommes pris dans l'histoire du Réplicateur en liberté sur Terre. C'était un défi de s'assurer que nous n'abandonnions pas simplement la mort. Cela influencerait votre comportement pendant tout l'épisode, quoi que vous fassiez. Je pense que Joe Flanigan a fait un excellent travail. C'est toujours un grand acteur, mais dans cet épisode en particulier, il a brillé. Je pense que c'était un défi d'acteur difficile à relever : ne pas se laisser emporter par l'action tout en gardant à l'esprit le souvenir de la mort de son père."

Un autre aspect particulièrement mémorable de l'épisode est le lieu où il a été tourné. Les téléspectateurs découvrent que Sheppard vient d'un milieu particulièrement aisé, et le service des décors a repéré un magnifique quartier de Vancouver pour l'occasion. "Nous disposons d'un excellent service de repérage", explique le réalisateur Andy Mikita. "Ils ont trouvé cette maison dans le quartier de Southlands à Vancouver, qui venait juste d'être mise sur le marché pour servir de lieu de tournage. Je les félicite d'avoir trouvé cette maison aussi rapidement. Nous nous préparons toujours très rapidement et c'est formidable qu'ils aient pu trouver ce lieu en si peu de temps. Il n'y a pas beaucoup d'endroits comme celui-là pour filmer, alors c'était merveilleux d'avoir un endroit où nous étions autorisés à photographier à l'extérieur pour tout ce que nous voulions, où nous voulions. Nous avons essayé d'incorporer les écuries et de donner à l'ensemble l'air de l'argent de la vieille école dont il aurait été issu, ce à quoi les téléspectateurs ne s'attendaient pas".

Un autre lieu a été la zone industrielle où se déroule la poursuite, qui culmine avec le saut du Réplicateur du haut d'une immense grue. Le tournage s'est déroulé dans la raffinerie de sucre de Colombie Britannique, et le département des décors a pu donner à la production un excellent accès pour tourner sur le site et dans ses environs. Andy Mikita a ainsi pu mettre en place de fabuleuses séquences pour le cascadeur et acteur Adrian Hein, qui a été engagé pour jouer le Réplicateur. En tant que membre de la Vancouver Freerunners Society, qui pratique l'art du parkour (un mouvement athlétique qui consiste à utiliser uniquement le corps humain pour se déplacer d'un objet à un autre), Hein n'a eu aucun scrupule à créer une incroyable séquence casse-cou digne d'un Réplicateur. "Il était sensationnel", dit McCullough. "Nous avons dû engager un cascadeur pour jouer le rôle, car il y avait beaucoup de cascades. Il est donc plus connu en tant que cascadeur, mais c'est aussi un acteur. Il a très bien réussi à représenter les "émotions" robotiques d'un homme qui a été trahi, qui est maintenant en fuite et qui est désespéré. Mais le parkour a également joué un rôle important dans son casting. La première fois que nous avons fait un repérage pour vérifier la grue, il est venu avec nous juste pour voir s'il était à l'aise pour la grimper. Nous étions là à la regarder et il s'est mis à faire du parkour sur le côté. C'était incroyable. Il a grimpé toute la grue en six secondes ! Personne ne pouvait croire à la vitesse à laquelle il se déplaçait. Cela a beaucoup apporté à l'épisode, d'avoir un gars capable de faire ça".

Ironiquement, lorsqu'il s'est agi de faire le grand saut du haut de la grue, Mikita a dû faire appel à un cascadeur pour le cascadeur ! Le plongeon dans l'eau a en effet été réalisé par le coordinateur des cascades de Stargate Atlantis, James Bamford. Hein aurait pu le faire lui-même, mais s'il s'était blessé au cours de l'opération (même si c'est peu probable), la production aurait été interrompue, la star invitée étant hors service. "Alors que BamBam, lui, est remplaçable", plaisante Mikita. "Nous l'avons donc jeté par-dessus bord. C'était un contrat unique. C'était un peu dur pour lui, parce qu'il faut beaucoup de temps pour mettre les caméras et les bateaux en position pour que tout se passe bien. Pendant ce temps, il se prépare à faire le saut, mais il faut en fait une bonne heure et demie ou deux heures de préparation sur le terrain avant que nous soyons prêts à appuyer sur la gâchette. C'est un peu dommage, car nous avons fait tourner plusieurs caméras, cinq je crois, et l'une d'entre elles n'a pas fonctionné. Il y a eu un problème technique avec la caméra et le plan n'a pas pu être utilisé, ce qui est dommage. Cela aurait été un plan vraiment sympa. Mais en fin de compte, je crois que nous n'avons utilisé que trois des angles de vue."