La morsure du Serpent

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Cet épisode est canon.
La morsure du Serpent (Saison 2 de Stargate SG-1)
Titre original :
The Serpent's Lair
Épisode :
#201
Date de diffusion :
26 juin 1998
Chaîne de première diffusion US :
Showtime
Chaîne de première diffusion FR :
M6
Audiences FR :
4,90 millions de téléspectateurs
Réalisateur :
Jonathan Glassner
Scénariste :
Brad Wright
Acteurs principaux
Richard Dean Anderson (Colonel Jack O'Neill), Michael Shanks (Dr. Daniel Jackson), Amanda Tapping (Capitaine Samantha Carter), Christopher Judge (Teal'c), Don S. Davis (Major General George S. Hammond)
Acteurs invités
Tony Amendola (Bra'tac), Robert Wisden (Lt. Colonel Samuels), Peter Williams (Apophis), Gary Jones (MSgt. Walter Harriman), Alexis Cruz (Skaara/Klorel), Laara Sadiq (Technicienne), Douglas H. Arthurs (Kah'l), Michael Jonsson ((Jaffa #1)), Phillip Mitchell (Jaffa #2), Bernie Neufeld (Aide camp du Général)
Synopsis
Toujours en cavale à bord d'un vaisseau goa'uld en route vers la Terre, SG-1 essaie d'empêcher l'irréparable avec l'aide du Jaffa Bra'tac, le mentor de Teal'c.

Moments clés

- Capture des membres de SG-1 par les Jaffas au service de Klorel
- Réapparition de Bra'tac
- Évacuation du personnel scientifique et militaire vers le site Alpha
- Tentative de destruction des vaisseaux goa'ulds avec deux ogives enrichies au naquadah
- Destruction de deux vaisseaux Ha'taks en orbite de la Terre
- Premier sauvetage de la Terre par SG-1

Défauts visuels et incohérences

[08:35] - Dans le Pel'tac du vaisseau d'Apophis, on peut apercevoir deux grandes statues égyptiennes représentant une sorte de faucon. Or, Apophis est considéré comme étant le dieu serpent, et est souvent représenté sous cette forme, et non un faucon.
[15:06] - Le dispositif de déclenchement à distance des charges de C-4 change de place sur le conteneur goa'uld d'un plan à l'autre.
[16:57] - Au moment où Hammond fait partir des hommes et des femmes sur le site Alpha, on peut voir un plan du film Stargate, réutilisé dans cet épisode, pour illustrer l'enclenchement du chevron 7.
[18:13] - On peut voir les feuilles provenant d'un script posées sur une caisse goa'uld derrière Bra'tac dans la salle de la porte des étoiles du Ha'tak. 
[33:53] - Lorsque Daniel sort du sarcophage goa'uld, on peut voir que son uniforme est intact alors que l'on devrait voir un trou fait par l'impact de l'arme à énergie qu'il l'a touché quelques minutes plus tôt.
[35:01] - Le couloir en face de la porte des étoiles tourne vers la droite, alors qu'il tournait vers la gauche dans l'épisode précédent.
[35:16] - Au moment de l'éjection des deux planeurs de la mort pilotés par SG-1, on peut voir que les deux autres chasseurs stationnés juste au-dessus de ces derniers ont disparu.

Notes sur l'épisode

- Lorsque l'adresse du site Alpha est composée, les glyphes composés sont exactement les mêmes que ceux d'Abydos. Des images d'archive de la porte des étoiles du film de 1994 sont également utilisées.
- Les cellules dans lesquelles sont emprisonnés les membres de SG-1 sont une réutilisation de décors des couloirs du vaisseau de classe Ha'tak.
- Toutes les scènes montrant l'utilisation des anneaux de transport dans le Ha'tak d'Apophis sont des séquences du film de 1994 légèrement accélérées.
- Lorsque le colonel Jack O'Neill dit "Je pense qu'une meilleure idée est de faire en sorte que les autres gars donnent leur vie pour leur monde d'abord", c'est une référence à une citation célèbre de George S Patton "Aucun bâtard stupide n'a jamais gagné une guerre en allant mourir pour son pays. Il l'a gagnée en faisant mourir un autre salaud pour son pays".
- Dans cet épisode, deux vaisseaux Ha'taks sont détruits par SG-1 et les Jaffas rebelles de Bra'tac. Ce sont les deux premiers depuis la création du SGC.
- Il a été révélé plus tard dans "Rien à perdre" que la destruction de la flotte d'Apophis a été couverte par une éruption solaire massive. En 2004, Joe Spencer a tenté d'utiliser ces rapports pour prouver à sa femme Charlene Spencer que ses visions de SG-1 étaient réelles.
- Il s'agit du dernier des deux épisodes de Stargate SG-1 réalisés par le créateur et producteur exécutif Jonathan Glassner.
- Dans l'épisode "La Tok'ra, 1ère partie", Garshaw de Belote révèle qu'à bord des vaisseaux se trouvait un groupe d'infiltrés tok'ras.

Secrets de tournage

- Dans le guide Stargate SG-1 : The Illustrated Companion, Thomasina Gibson recueillit de nombreuses révélations sur la conception de cet épisode :  

"Vous vous souvenez de la scène où O'Neill et Bra'tac se préparent à décoller dans le planeur ?" demande Tony Amendola. "Eh bien, pour tourner cette scène, nous étions sur une plateforme, à environ trois mètres cinquante du sol, et parce que nous étions censés être projetés dans l'espace, ils ont dû sécuriser l'écoutille au-dessus de nous. Ils ont dû le faire, non seulement pour des raisons dramatiques, mais aussi pour des raisons pratiques, parce qu'il allait y avoir des turbulences, et nous avions une grande machine à vent qui nous soufflait du sable au visage, alors ils ont mis ce couvercle en verre au-dessus de nous. Puis ils l'ont vissé, et vous pouvez imaginer que c'était un peu claustrophobique. En plus de cela, nous étions assis là, tranquillement, à nous demander quand nous aurions le temps d'aller aux toilettes ! Bien sûr, l'assistant réalisateur vous assure toujours qu'il ne s'agit que d'une affaire de vingt minutes. Deux heures et vingt minutes plus tard, nous étions toujours assis là, mais c'était génial parce que je me disais : "Quoi que je vive, je sais que l'un des producteurs est assis juste à côté de moi et qu'il vit la même chose". Richard Dean Anderson et moi nous sommes beaucoup rapprochés. Nous avons chanté des chansons et discuté un peu. Richard a fait en sorte que je me sente vraiment chez moi".

John Gajdecki, superviseur des effets visuels, explique comment a été réalisée la scène spectaculaire où l'équipe SG-1 s'échappe de l'antre du serpent : "Des modèles de planeurs de la mort ont été construits pour la séquence finale, lorsque nos héros s'échappent des vaisseaux-mères goa'ulds qui explosent. Chaque modèle avait une envergure d'environ deux mètres et demi, et ces miniatures ont été filmées sur un écran vert en utilisant des techniques de contrôle des mouvements. Des mouvements de caméra subtils et des reflets ont été ajoutés en post-production pour que les plans s'accordent parfaitement et de manière transparente avec les séquences environnantes."